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Mon premier combat est de faire reculer la gauche



Vous souhaitez apporter de la « clarté » chez LR. C’est-à-dire une ligne plus dure ?


Othman Nasrou : Ma responsabilité, avec la confiance que m’ont accordée les adhérents LR des Yvelines, c’est de préparer l’avenir. Alors oui, cela ça passe par assumer des convictions. J’assume de penser que ce pays a une identité, qu’il faut maîtriser la dépense publique, qu’il y a un sujet d’ordre, de respect des règles et de justice pénale. C’est la réalité qui est dure, pas ma ligne.


Certains dans votre camp pointent une dérive identitaire. Que répondez-vous ?


Je suis surpris qu’au sein même de ma famille politique, certains jouent à la caricature et reprennent des arguments de la France insoumise. Ils sont heureusement peu nombreux. Plutôt qu’une dérive identitaire de la droite, je vois plutôt un péril identitaire en France. J’assume cette conviction., j’ai été élu avec une ligne politique claire et je n’en dériverai pas. Mais je continuerai de tendre la main pour rassembler ma famille politique et lui donner un nouveau départ.


Au fond, que reste-t-il des LR dans les Yvelines ?


Le nombre d’adhérents a fortement augmenté en quelques mois, on a clarifié la ligne politique assumé une ligne claire et il y a une nouvelle dynamiqueredynamisation. On a aussi un tissu important d’élus locaux, c’est un atout, encore faut-il qu’on les valorise, qu’on les aide. Ils seront au cœur de mon action. Il faut qu’on renouvelle notre logiciel et nos représentants. L’espace politique existe. Vous le verrez dans les prochains mois : les Républicains sont de retour dans les Yvelines.


Le premier test arrive en juin avec les élections européennes…


NJe construis une équipe étape par étape et nous ferons caompagne dans les Yvelines à 100 %. Je soutiens François-Xavier Bellamy depuis la première heure et je souhaite qu’on soit rassemblés derrière lui pour faire le meilleur score possible. Le nombre de Français qui en réalité pensent comme nous sur le fond des sujets, singulièrement dans les Yvelines et sur la ligne que nous portonsje porte, est colossal.


Que prévoyez-vous pour les municipales de 2026 ?


C’est un enjeu qu’on a commencé à préparer. Nous avons trois objectifs : consolider notre maillage avec nos maires sortants et je serai aux côtés de chacune et de chacun d’eux ; renouveler les listes pour faire monter une nouvelle génération d’élus pour préparer l’avenir ; et reconquérir des villes. Il y a des mairies que l’on n’aurait pas dû perdre et que l’on peut regagner, avec de bons candidats. Pour cela, il faut aussi accompagner nos élus d’opposition actuels.


Comment vous démarquerez-vous de Renaissance et Horizons ?


Soyons clairs : Emmanuel Macron ne mène pas une politique de droite. De plus, D’abord, Jje ne classe pas Renaissance à droite . Après, l De plus, l’écrasante majorité des élus des Yvelines sont LR ou apparentés, avec de très bons bilans locaux : il faut les conforter. Mais je veux aussi de la clarté. Si le but est d’investir avec notre étiquette des gens qui ensuite font campagne contre nous à d’autres élections, ça ne peut pas marcher.  Attention aux querelles individuelles, aux divisions stériles, à l’archipélisation de la droite yvelinoise.


Vous vous dites attaché à l’étiquette. Ce temps n’est-il pas révolu ?


Ce ne sera pas l’étiquette pour le plaisir de l’étiquette. Nous aurons une charte, avec des valeurs, des thèmes et des projets précis, qui indiquent de quoi l’étiquette LR est le nom. Sur la sécurité, la fiscalité, la défense des valeurs de la République, la transition écologique intelligente et non punitive… C’est cela, ça être un candidat LR ou un maire LR. Mais j’admets qu’on a aussi un sujet de crédibilité à reconstruire pour l’avenir. Il faut assumer qu’on n’a pas tout bien fait lorsque nous étions en responsabilité.


Et vos autres adversaires dans tout ça ?


Mon premier combat est de faire reculer la gauche. En étant unie, elle vient de prendre un siège au Sénat, et le contexte national lui est plutôt favorable. Elle pourrait revenir revigorée aux municipales. Il y a des enjeux, dans à  Saint-Quentin-en-Yvelines;  et dans le Mantois, par exemple. Il ne faut pas la sous-estimer. Quant au RN, je dirai que ce qu’on attend des municipales est d’avoir des élus qui savent gérer des communes. Et à Mantes-la-Ville (NDLR : administrée par le RN entre 2014 et 2020), la parenthèse s’est vite refermée.


Serez-vous à nouveau candidat à Trappes ?


J’ai toujours voulu un autre chemin pour Trappes. Je pense que la situation y est devenue très difficile, notamment sur la défense des valeurs de la République. Ma conviction est Si bien que l’échelle municipale ne suffit plus. C’est aussi pour cela que j’essaie de porter mes idées à l’échelon national. 

 

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